Rappel des séminaires des deux années précédentes : théories contemporaines du paysage ; habiter le paysage ; la marche et le paysage.
Multiplication des publications qui abordent la question de la Terre et des relations entre les sociétés humaines et la Terre.
Convergence de la plupart de ces propositions vers une modification des relations sociales à la planète, vers une remise en cause des modèles extractivistes et productivistes mis en œuvre dans les sociétés contemporaines. Problématique de l’anthropocène.
Interroger ces formules et ces propositions actuelles : leurs contenus et les projets intellectuels qu’elles expriment.
Projet « critique », au sens de la philosophie critique :
Si la Terre est avant tout un récit, ou un ensemble successif de récits, il est nécessaire d’analyser les récits et les représentations, passés et présents, pour en faire apparaître les raisons, la portée, etc.
Autrement dit : ce séminaire = analyse des langages dans lesquels la Terre a été vue, pensée, vécue. Les métaphores de la Terre.
On assiste aujourd’hui à une prolifération lexicale à propos des réalités terrestres et spatiales.
De nouveaux mots pour penser des réalités inédites, des situations inconnues jusqu’à présent.